La vie rêvée de Soussou

Ces derniers temps n’ont pas été reposant pour moi. Trop de questionnements, d’envies et d’espoirs détruits. Des remises en cause et des abandons de projets. Des rêves qui ne pourront se réaliser. Tout cela me fait porter une pression que j’ai de plus en plus de mal à gérer. J’ai l’impression que mes épaules ne sont pas assez larges pour tout gérer.
Alors je me réserve des moments. Pour moi, pour nous. Au programme de ces derniers temps, un hammam et un week-end en amoureux à la montagne.

Le hammam, c’est grâce à LaCopine, qui nous a offert une box pour un Spa à deux. Ça faisait déjà un moment, mais vu la région où nous habitons, l’été ne donne pas vraiment envie d’un hammam. Alors que la fin de l’hiver (parce que oui, j’ai décidé que l’hiver tirait à sa fin), moi, ça me donne envie d’aller faire peau neuve. On y est donc allé un samedi matin, avec l’Amoureux dont s’était la première fois. Et on a pas regretté. Un espace privatisé comprenant une salle de détente, une douche et un hammam. Les puristes reprocherait à ce hammam son côté non-traditionnel (une seule salle, où la température est constante, pas de point d’eau pour s’hydrater et se rafraîchir...). Mais pour nous, petits occidentaux, c’était le paradis.
On est sorti de là “rouges comme des gratte-cul” et complètement vidés. Mais sereins. Et calmes. On avait besoin d’un moment à deux comme celui-ci vu ce que nous traversons en ce moment.

Pour la montagne, il s’agit en fait du cadeau de la Saint Valentin offert à l’Amoureux. Depuis qu’on est ensemble, tous les ans, il veut aller au ski. Sauf que moi, le ski, c’est pas mon truc. Des chaussures qui font mal au pied, trop froid, trop humide, des chaussures qui font mal aux pieds, des bonnets qui grattent, des chaussures qui font mal aux pieds...
Mais cette année, j’ai décidé de passer outre tout ça et de nous offrir ce week-end. En me disant qu’au pire il irait skier et que je profiterais de la montagne. Parce que par contre, j’adore la montagne. Même l’hiver quand il fait froid (le problème c’est la chaussure en fait !).
Je nous avais donc réservé deux nuits dans un gîte d’étape où nous avons trouvé tout le confort nécessaire. Et nous avons skié. Tous les deux, à notre rythme. En étant souvent seuls sur les pistes. Et même parfois les premiers à passer sur certaines. En s’arrêtant en plein milieu d’une descente, plusieurs fois, pour regarder les montagnes, si belles, si douces et pourtant si dangereuses.

Comme quoi, en un mois, on peut passer de la chaleur étouffante au froid quasi polaire avec le même plaisir et les mêmes soupirs de bien-être.
Prochaine escapade : le Maroc !